La RSE est devenue un sujet incontournable dans l’hôtellerie de plein air.
Attentes des clients, enjeux environnementaux, attractivité des équipes, cadre réglementaire… Les sujets s’accumulent.
Sur le terrain pourtant, beaucoup de gestionnaires de camping peinent à s’y retrouver. Trop de concepts. Pas assez de méthode.
Et une question revient souvent : Comment structurer une démarche RSE utile, sans ajouter une charge de travail supplémentaire ?
Quand la RSE devient une charge mentale
Pour la majorité des gestionnaires, le problème n’est pas l’envie d’agir.
Beaucoup de campings ont déjà mis en place des actions positives, parfois sans même les qualifier de RSE.
La difficulté vient surtout du manque de repères. Entre la gestion des équipes, la saison, les investissements, les obligations réglementaires et les imprévus du quotidien, la RSE passe facilement au second plan… jusqu’au moment où elle devient impossible à ignorer.
Sur le terrain, les mêmes constats reviennent souvent :
savoir qu’il faut agir, sans savoir par où commencer,
avoir de bonnes pratiques, mais sans réussir à les structurer ni à les valoriser,
entendre beaucoup de discours théoriques, peu adaptés à la réalité d’un camping,
craindre une démarche lourde, chronophage ou déconnectée du quotidien.
Le problème n’est pas la RSE. Le problème, c’est l’absence de méthode claire pour la piloter.
Passer d’actions intuitives à une méthode de gestion
Faute de cadre, les gestionnaires font ce qu’ils savent faire de mieux : ils agissent.
Avec du bon sens, de l’expérience et une bonne connaissance du terrain, mais souvent sans vision globale.
Une démarche RSE structurée permet justement de changer de logique. Non pas en ajoutant des contraintes, mais en apportant un cadre de réflexion et de pilotage. La RSE devient alors un véritable appui dans la gestion du camping.
Elle permet notamment de :
donner un fil conducteur aux décisions,
aider à arbitrer entre plusieurs priorités,
partager un cadre commun avec l’équipe,
faire le lien entre stratégie, qualité et actions du quotidien.
La RSE devient un outil de pilotage, pas un simple discours.
Un référentiel RSE pensé pour les réalités du terrain
Pour répondre à ces enjeux, nous avons développé un référentiel RSE spécifiquement pensé pour l’hôtellerie de plein air. L’objectif est simple : proposer une méthode claire, pragmatique et adaptée aux réalités du terrain.
Ce référentiel s’appuie sur des cadres reconnus — B Corp, critères du Global Sustainable Tourism Council (GSTC) et Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ONU — que nous avons traduits en pratiques concrètes, applicables au quotidien dans un camping.
Il est structuré autour de quatre grands axes :
La gouvernance, pour travailler la vision, la stratégie et la pérennité économique,
Le social, autour du management, de la qualité de vie au travail et de l’attractivité des équipes,
Le sociétal, en lien avec l’ancrage territorial, l’accessibilité et les relations avec les parties prenantes,
L’environnement, qui couvre la gestion des ressources, des déchets, des achats, de la mobilité et du numérique.
À quoi sert concrètement ce référentiel pour un gestionnaire ?
Lorsqu’on gère un camping, avec peu de temps et beaucoup de décisions à prendre, un référentiel RSE doit avant tout être utile et opérationnel.
Concrètement, il permet de :
réaliser un état des lieux structuré, sans repartir de zéro,
mettre en valeur ce qui est déjà en place, souvent sous-estimé,
couvrir l’ensemble des enjeux RSE, sans angle mort,
identifier des actions adaptées au secteur du camping,
définir des priorités réalistes, selon ses moyens et ses contraintes,
piloter la RSE comme un projet, avec des objectifs et des indicateurs simples.
Accessible via la plateforme Ancodéa, le référentiel est progressif, flexible et non contraignant. Il s’adapte à tous les profils de campings, quelle que soit leur taille ou leur niveau d’avancement.
Ce référentiel n’est pas : Un audit de plus, une liste d’obligations à cocher, un outil réservé aux grands campings.
La RSE n’est pas un sujet à part.
C’est une manière plus structurée, plus cohérente et plus durable de piloter son camping.
Lorsqu’elle s’appuie sur une méthode claire et adaptée au terrain, elle cesse d’être une contrainte floue pour devenir un véritable outil d’aide à la décision : pour prioriser, organiser, arbitrer et se projeter dans la durée.
Structurer sa démarche RSE, ce n’est pas changer de métier.
C’est se donner un cadre pour mieux faire ce que l’on fait déjà, et décider plus sereinement de la suite.
